Aujourd'hui je vais vous présenter un livre, "Rome en un jour" de Maria Pourchet, paru chez Gallimard. Je ne vous parle pas souvent de lecture, mais c'est une de mes passions, bien que j'avoue que j'aie parfois des moments "coups de mou" où je n'ai pas spécialement envie de lire. Mais revenons-en à notre livre !
L'auteur
Maria Pourchet est un auteur français, née en 1980. Elle vit et travaille à Paris et a sorti en 2012 son premier roman, Avancer, dans la collection Blanche. Avec "Rome en un jour", Maria Pourchet est devenue la lauréate du prix Erckmann-Chatrian 2013. Elle a également reçu pour son deuxième roman le prix Goncourt lorrain, étant elle-même lorraine. Avec ces deux prix, on peut donc dire que Maria a un bel avenir littéraire devant elle. Affaire à suivre ! |
La 4ème de couverture
«Paul était devant le poste, à mille lieues d'envisager qu'on pût lui réserver un anniversaire surprise fin juin, à lui, natif de février...»
Sur le toit-terrasse d'un hôtel parisien, en attendant qu'on leur serve quelque chose à boire et que Paul apparaisse au bras de Marguerite, les invités prennent possession des lieux. Peu à peu, la soirée dérive loin du projet initial.
À l'autre bout de la ville, Marguerite tente en vain de convaincre Paul de sortir sans dévoiler la surprise. C'est le début d'une guerre dont les proportions vont bientôt leur échapper à tous deux.
Maria Pourchet explore le fonctionnement d'un couple contemporain, les origines de son désastre mais aussi l'étendue des solitudes, chacun tentant d'échapper à l'autre, à la vérité, à lui-même. On rit à chaque page... non sans un certain effroi.
Sur le toit-terrasse d'un hôtel parisien, en attendant qu'on leur serve quelque chose à boire et que Paul apparaisse au bras de Marguerite, les invités prennent possession des lieux. Peu à peu, la soirée dérive loin du projet initial.
À l'autre bout de la ville, Marguerite tente en vain de convaincre Paul de sortir sans dévoiler la surprise. C'est le début d'une guerre dont les proportions vont bientôt leur échapper à tous deux.
Maria Pourchet explore le fonctionnement d'un couple contemporain, les origines de son désastre mais aussi l'étendue des solitudes, chacun tentant d'échapper à l'autre, à la vérité, à lui-même. On rit à chaque page... non sans un certain effroi.
La critique
Je suis donc partie pour lire ce livre avec pas mal d'espoir: deux prix littéraires remportés, pas de doute, c'est un bon ! C'est un de ces livres que l'on prête aux copines ou aux collègues, un livre qui s'échange et passe de mains en mains. Un bon livre quoi.
Dès le début, j'ai du mal à accrocher. On est trimbalés d'un bout à l'autre de Paris, dans un appartement où se trouvent Paul et Marguerite, et sur une terrasse. Une terrasse qui parait vide. Les invités du couple parisien ne se connaissent pas, ils ont du mal à entamer une conversation. Et ça sent le vécu. On arrive à se reconnaître dans ces personnages, on se sent mal à l'aise, on revit ces instants où on était au milieu d'inconnus et où on était... et bien, mal à l'aise, tout simplement. Et ça, je n'adhère pas, ce n'est pas agréable. Certes, c'est le message que le livre veut faire passer, dans ce sens le récit est très bien écrit.
Mais j'aime avant tout lire pour passer un bon moment, pour me sentir bien ou moins bien selon la thématique recherchée. Et si ce but de sensations n'est pas atteint, j'ai envie avant tout d'apprendre quelque chose. Et ici, ce n'est pas tout à fait ça. Un couple qui se brise, rien de joyeux, rien d'historique si ce n'est l'histoire de deux personnages qui pourraient réellement exister. Autant je peux aimer les livres tristes, autant ici, ce n'est ni de la tristesse, ni de la compassion: c'est un mélange de sentiments de gêne, on ne se sent pas à la bonne place. Les invités de Paul et Marguerite se le disent certainement: "Mais qu'est-ce que je fais là, sur cette terrasse, moi ?"... et ça transparaît sur le lecteur. "Pourquoi je lis ce bouquin moi ? Pourquoi je ne lis pas plutôt la suite de ma trilogie envers laquelle j'ai de réels sentiments de bonheur ou de chagrin ?".
Dès le début, j'ai du mal à accrocher. On est trimbalés d'un bout à l'autre de Paris, dans un appartement où se trouvent Paul et Marguerite, et sur une terrasse. Une terrasse qui parait vide. Les invités du couple parisien ne se connaissent pas, ils ont du mal à entamer une conversation. Et ça sent le vécu. On arrive à se reconnaître dans ces personnages, on se sent mal à l'aise, on revit ces instants où on était au milieu d'inconnus et où on était... et bien, mal à l'aise, tout simplement. Et ça, je n'adhère pas, ce n'est pas agréable. Certes, c'est le message que le livre veut faire passer, dans ce sens le récit est très bien écrit.
Mais j'aime avant tout lire pour passer un bon moment, pour me sentir bien ou moins bien selon la thématique recherchée. Et si ce but de sensations n'est pas atteint, j'ai envie avant tout d'apprendre quelque chose. Et ici, ce n'est pas tout à fait ça. Un couple qui se brise, rien de joyeux, rien d'historique si ce n'est l'histoire de deux personnages qui pourraient réellement exister. Autant je peux aimer les livres tristes, autant ici, ce n'est ni de la tristesse, ni de la compassion: c'est un mélange de sentiments de gêne, on ne se sent pas à la bonne place. Les invités de Paul et Marguerite se le disent certainement: "Mais qu'est-ce que je fais là, sur cette terrasse, moi ?"... et ça transparaît sur le lecteur. "Pourquoi je lis ce bouquin moi ? Pourquoi je ne lis pas plutôt la suite de ma trilogie envers laquelle j'ai de réels sentiments de bonheur ou de chagrin ?".
En lisant, j'aime aussi me mettre dans la peau d'un autre personnage, que mon âme sorte de mon corps et aille se greffer dans celui de quelque d'autre, pour quelques heures seulement. Mais dans "Rome en un jour", c'est impossible à réaliser car l'on passe sans cesse d'un endroit à l'autre, on ne reste pas assez longtemps avec une seule et même personne: quand on arrive enfin à s'accrocher à quelqu'un, pouf ! Retour à l'autre bout de la capitale et l'on doit tout recommencer, ré-apprivoiser un personnage, nous fondre de temps... Et ainsi de suite.
Et puis on s'ennuie ferme avec Michel et ses nouveaux petits copains. Et qu'on se farcisse quelques phrases par-ci par-là sur la jardinerie hors-sol, désolé Mich-Mich, mais on comprend bien pourquoi personne ne te parle. Puis vient l'histoire entre Alice et Aldo qui met soupçon de piment en plus dans le récit. Heureusement qu'ils sont là ces deux-là.
Au final, je suis assez déçue par ce roman. "On rit à chaque page" nous promettait la 4ème de couverture. Bof, c'est que je dois rire difficilement... Oui, il a gagné de jolis prix, et tant mieux pour Maria Pourchet ! Mais désolé, un livre sans émotions, ça ne vaut pas vraiment la peine d'être lu. Mais restons positifs voulez-vous ! J'aurai quand même appris un petit quelque chose (merci Michou): un troène... c'est un arbre.
"Rome en un jour" par Maria Pourchet, aux éditions Gallimard, 192 pages
Prix conseillé: 16,90€
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Un grand merci à PriceMinister pour ces matchs de la rentrée littéraire 2013.
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